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Résiste à la sécheresse
Résiste au froid
Le mûrier est un arbre caduc de la famille des Moracées, apprécié à la fois pour ses fruits savoureux (mûres de mûrier) et pour son ombrage généreux. Tolérant, parfois très vigoureux, il s’adapte à de nombreux jardins dès lors que le sol est drainé et l’emplacement bien ensoleillé. Selon l’espèce et le cultivar, il sera choisi pour la production de fruits (verger familial) ou comme arbre d’ombrage “propre” en version stérile, idéal au-dessus d’une terrasse.
Le genre Morus comprend plusieurs espèces distribuées d’Asie à l’Europe. Les plus courantes en culture sont :
Usages principaux : verger familial (consommation fraîche, confitures, pâtisserie, séchage), ombrage (formes parasol), haie libre ou sujet isolé de caractère.
Les “mûres” du mûrier (des syncarpes) se déclinent du blanc crème au noir violacé selon les espèces et variétés. La saveur va du doux mielleux (M. alba selon les clones) au sucré-acidulé intense (M. nigra). La récolte intervient en été, souvent échelonnée. Les fruits sont fragiles et se conservent peu : privilégier la cueillette à maturité et une transformation rapide (coulis, confitures, sorbets).
La rusticité varie selon espèces et cultivars, avec des valeurs couramment comprises entre −12 °C et −20 °C en sol drainé. Les jeunes plants peuvent souffrir des gels tardifs : un voile d’hivernage et un paillage épais sécurisent les premières années. Une fois bien installés, les mûriers tolèrent plutôt bien la sécheresse.
Objectif | Espèce / type conseillé | Atouts | Points d’attention |
---|---|---|---|
Saveur des fruits “premium” | Morus nigra (mûrier noir) | Fruits noirs très aromatiques, sucrés-acidulés, grande valeur gustative | Croissance plus lente ; protéger jeune bois du froid tardif |
Facilité & productivité | Morus alba et hybrides (ex. ‘Illinois Everbearing’) | Adaptabilité, récolte généreuse, saison étalée selon variétés | Certains clones très vigoureux ; fruits pouvant tacher sols/terrasses |
Ombre sans salissures | Morus “Fruitless” (souvent kagayamae/australis) | Grandes feuilles, port parasol, zéro fruit → zéro tache | Taille de formation nécessaire pour une belle couronne |
En isolé près d’une pelouse, en alignement pour ombrager un parking naturel, en verger familial pour diversifier les récoltes d’été. Éviter de planter des formes fructifères au-dessus d’une terrasse car les fruits tachent les dallages clairs ; préférer une forme stérile pour ces usages.
Non, les mûriers sont généralement autofertiles. Un bon ensoleillement est surtout déterminant pour la qualité et la quantité de fruits.
Oui, en choisissant un jeune sujet greffé ou une forme plus compacte, dans un contenant profond (≥ 50 cm), avec un substrat drainant (terreau + compost + minéral) et des arrosages réguliers l’été.
À complète maturité : le fruit se détache facilement, sa couleur est bien développée et la chair très juteuse. La cueillette est souvent échelonnée sur plusieurs semaines.
Comme chez d’autres Moracées, le latex peut être irritant chez certaines personnes : porter des gants à la taille et éviter le contact avec les yeux.
Astuce pro : pour des fruits propres et faciles à ramasser, étendez une bâche sous la ramure au moment de la pleine maturité, puis secouez doucement les branches. Les fruits mûrs tomberont sans s’abîmer.