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Résiste à la sécheresse
Résiste au froid
Connu pour ses fleurs abondantes et son feuillage persistant, le laurier-rose embellit de nombreux jardins méditerranéens ainsi que les balcons urbains. Pourtant, ce charme nécessite un entretien régulier tout au long de l’année afin que l’arbuste conserve sa vigueur et son éclat saison après saison. Un calendrier détaillé des soins permet d’assurer la beauté et la santé du laurier-rose, en ajustant arrosage, taille et apport d’engrais selon chaque période.
Durant les mois les plus froids, le laurier-rose requiert une attention particulière pour traverser l’hiver sans encombre. En plein cœur de la saison froide, il est conseillé de limiter tout apport d’eau, car une humidité excessive risquerait d’endommager le système racinaire, surtout si la plante est cultivée en pot. La croissance étant très ralentie, un arrosage espacé suffit à éviter le dessèchement sans saturer la terre.
En janvier et février, le nettoyage fait partie des gestes essentiels. Il convient de retirer régulièrement les feuilles mortes tombées au sol ou sur le substrat afin de prévenir l’apparition de maladies cryptogamiques. Pour les sujets exposés aux vents froids ou aux risques de gelée, installer un voile d’hivernage se révèle être une précaution supplémentaire qui protège aussi bien le feuillage que les jeunes bourgeons.
Dès le retour des températures plus douces, généralement en mars, le laurier-rose sort de sa torpeur hivernale. À cette période, il devient essentiel de rétablir un arrosage progressif : dès avril, reprendre un rythme hebdomadaire, modulé selon les précipitations naturelles, favorise une bonne reprise végétative.
C’est également au printemps qu’un apport d’engrais adapté pour arbustes fleuris stimule la reprise. Un engrais riche en potasse favorise l’apparition des premières inflorescences, tandis qu’un ajout limité d’azote encourage la croissance sans excès de feuillage. Pour une scène très lumineuse en haie, vous pouvez viser un blanc pur avec ‘Mont Blanc’, blanc éclatant pour haies ensoleillées.
Au début du printemps, avant la montée de sève, effectuer une taille légère du laurier-rose aide à supprimer les pointes abîmées et à stimuler la formation de nouvelles pousses. Les branches trop longues ou déséquilibrées peuvent être raccourcies, mais il reste préférable de ne retirer qu’une petite partie de la masse végétale pour préserver la future floraison.
Une observation attentive s’impose également pour repérer d’éventuels parasites hivernants comme les cochenilles. Un traitement raisonné peut alors être appliqué, de préférence juste après la taille pour maximiser son efficacité.
À compter de juin, les fortes chaleurs imposent un soutien accru au laurier-rose, particulièrement en pleine terre exposée ou en bac. L’arrosage doit être réalisé deux à trois fois par semaine, voire chaque jour lors des épisodes de canicule. Privilégier une irrigation au pied, tôt le matin ou tard le soir, limite l’évaporation et garantit une meilleure absorption de l’eau.
Le paillage joue un rôle clé pour conserver la fraîcheur du sol autour de l’arbuste. Une couche de copeaux ou d’écorces limite également la pousse des herbes indésirables, réduisant la concurrence racinaire au moment où la plante concentre ses efforts sur la production florale.
En été, le laurier-rose manifeste une forte demande en éléments nutritifs. Des apports mensuels d’engrais équilibré soutiennent l’intensité et la régularité de la floraison. Ces engrais doivent contenir du phosphore et du potassium, tout en maintenant un taux d’azote modéré pour assurer la compacité de la plante.
Dès le mois d’août, une taille de structuration s’envisage pour harmoniser la silhouette. Supprimer les tiges défleuries ou écartées améliore la circulation de l’air dans le feuillage et stimule la création de nouveaux bourgeons. Cette technique vise à prolonger la floraison jusqu’au début de l’automne, lorsque les conditions le permettent. Pour une floribondité régulière en haie ensoleillée, vous pouvez aussi opter pour ‘Porto’, floraison abondante et croissance équilibrée.
Dès septembre, avec la baisse des températures et la diminution de la lumière, il faut réduire progressivement l’arrosage pour ne pas détremper la motte alors que la croissance ralentit. Cesser totalement l’apport d’engrais à partir d’octobre permet au laurier-rose d’entrer en repos sans surplus de nutriments qui pourraient fragiliser sa résistance au froid.
L’automne est aussi propice à l’examen des parties lignifiées et au retrait des branches abîmées afin de faciliter la cicatrisation avant l’hiver. Après l’apparition des dernières fleurs, il est utile de renforcer temporairement la protection contre les intempéries, notamment pour les jeunes sujets plus sensibles.
Tenir un calendrier précis facilite grandement l’entretien du laurier-rose. Adapter les gestes selon le développement végétatif de chaque mois permet d’obtenir une croissance vigoureuse et une floraison constante. Répartir l’arrosage en fonction du climat, planifier les périodes de fertilisation et organiser les tailles successives font toute la différence pour la longévité de l’arbuste.
Chaque mois apporte ses propres besoins entre prévention, stimulation et accompagnement saisonnier. Avec ces pratiques adaptées, le laurier-rose conserve tout son éclat au fil des saisons, apportant couleur et structure à l’espace extérieur.